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Chers Amis soyez les bienvenus !

En avant propos, je désire citer une des maximes du grand Léonard de Vinci, qui s’applique à la lumière, mais aussi je le pense aux sons lesquels, comme la lumière, sont constitués de vibrations, hélas éphémères, mais qui permettent de « vaincre le temps » :

« Regarde la lumière et admire sa beauté,

Ferme l’oeil, observe et écoute,

Ce que tu as vu, entendu n’est plus,

Ce que tu verras, entendra, n’est pas encore ».

Dans l’espoir que le chant d’opéra, par sa seule et véritable technique, revivra un jour. Mais pourquoi serait-elle la seule et véritable technique ? Pour 2 simples raisons qui sont fondamentales :

1- Elle respecte la physiologie humaine mettant l’artiste (et son larynx) à l’abri de tous désordres et problèmes d’ordre médical tout au long d’une carrière ! En tant que médecin je connais cette physiologie !

2- Elle seule produit des sons musicaux, riches en harmoniques, tels ceux émis par un grand piano de concert comparé à un piano dit « d’étude » ! Sans compter la voix splendide, brillante et en relief, que donne la « posizione alta »!

Ecoutez Mario Lanza qui démontre parfaitement tout cela.

Interrogez moi, n’hésitez pas car cela change tout et je vous dirai pourquoi, je vous répondrai par retour, pour toutes explications concernant ces 2 points, c’est vraiment capital ! La preuve en est les compliments que l’on peut lire sur mon Livre d’Or !

L’année 2020, est celle du dix-septième anniversaire de ce site, puisque sa première version remonte maintenant à fin 2003.

C’est à ma connaissance le seul site dans le monde occidental entièrement consacré à l’enseignement de la technique traditionnelle italienne de chant lyrique et d’opéra, laquelle a permis aux artistes du 19è et du 20è siècles d’être pleinement et correctement armés, à la hauteur des exigences de l’écriture lyrique des grands compositeurs, notamment italiens et français mais pas seulement.

Sa présentation, des illustrations s’en trouvent modifiés mais le contenu reste bien entendu immuable.

J’espère qu’elle vous plaira !

Quel est le but poursuivi ?

Comme disait le compositeur et chef d’orchestre belge André Souris (1899-1970), ami du peintre René Magritte :

 » il n’y a que 3 choses qui soient naturelles dans le monde :

le miel,

le vin,

la voix humaine « .

Tout le monde en principe aime le miel, à condition qu’il soit bon. Tout le monde aime également le vin, s’il reste naturel et traité sans produits chimiques.

Je voudrais que tout le monde aime la voix humaine, quand celle-ci respecte la nature, quand son placement au cours de sa formation ne contrarie pas la physiologie humaine pour que les chanteurs n’aient jamais besoin d’aller consulter un spécialiste ORL ou un phoniatre, et que leur carrière dure de 30 à 40 ans en toute sérénité.

Ceci afin de leur procurer un timbre d’une grande richesse en harmoniques et comme « en relief, » une facilité dans tous les niveaux de la tessiture pour aborder sans souci les plus grands ouvrages lyriques.

Je pense, en disant cela, particulièrement aux ouvrages les plus ardus écrits par Giuseppe Verdi, qui ne sont pratiquement plus mis à l’affiche dans les pays de langue française, faute d’artistes de ces pays techniquement capables de les interpréter sans trucage, c’est à dire sans transposition, sans voix de fausset ridicule, sans sonorisation artificielle des salles de théâtre !

La seule méthode qui donnera à la fois cette richesse, cette beauté, ce relief vocal grâce à son placement et la « posizione alta, » est la traditionnelle italienne qui a largement fait ses preuves au cours du XXè siècle dans le monde entier et non seulement en Italie, ayant servi tous les artistes, quelle que soit leur nationalité, pourvu qu’ils aient appris avec elle ! 

Mes élèves vous diront qu’en avançant dans leur formation, ils se rendent compte de la similitude de leur émission vocale avec celles des artistes de ce glorieux passé !

Plus du tout enseignée de nos jours, à l’exception de la Russie et de certains pays de l’Est c’est pourquoi, puisque j’ai eu la chance de l’apprendre dans les années 1950/1960, je tiens absolument à la transmettre et ne pas en garder les secrets pour moi comme font certains grands artistes aujourd’hui à la retraite !

Pourquoi transmettre

Parce que, de plus, j’ai promis à mon Maestro, peu de temps avant sa disparition, que je le ferais si c’était un jour possible, ayant été le seul de ses élèves (excepté son épouse) formé à cet enseignement. Et une promesse, face à un ami sur le point de disparaître, c’est sacré !

Car je crois aussi que transmettre son savoir, quel qu’il soit, est un devoir moral, utile et indispensable. Tout simplement !

J’ai beaucoup été encouragé dans cette voie par ma mère dont la voix lumineuse de soprano a toujours retenti dans mes oreilles. Même aujourd’hui, alors qu’elle est hélas disparue, je l’entends encore. Je suis heureux et fier de pouvoir ici vous présenter sa photo, lui exprimer toute ma gratitude et tous mes remerciements.

sarah ma maman

Le hasard fait bien les choses dit-on, car c’est par hasard que j’ai fait la connaissance de mon Maestro Clemente Guearti. Une énorme chance pour moi, aussi je citerai avec enthousiasme ce que disait Jean Cocteau :

 » le hasard, c’est la forme que prend Dieu pour passer incognito » !

Pourquoi pas après tout !

Bien entendu, vous vous en doutez, depuis la création du site et de ma classe de chant, j’ai eu à faire face à quelques critiques, infondées car émises de manière systématique et imbécile comme c’est la mode de nos jours, sans savoir pourquoi, par simple et grande bêtise, pure jalousie !

Rares donc, provenant seulement d’un ou deux pauvres hères et de leur entourage, dont la vie et pour certains la carrière furent totalement ratées. Hélas oui !

Comme le chante Charles AZNAVOUR : « Je me voyais déjà en haut de l’affiche…….

Notez cependant que je ne suis pas contre les critiques quand elles sont fondées, argumentées, ne contenant pas des propos diffamatoires, insultants et mensongers, elles peuvent même faire progresser. Mais quand elles sont issues de manière totalement pathologique, je le redis, venant de la jalousie, de l’aigreur voire de la haine  comme j’ai pu en connaître, sans aucune justification, alors non !

L’âme humaine est ainsi faite, que voulez-vous, et ce n’est pas son moindre défaut !

Mais j’ai tellement reçu de louanges et de félicitations, que celles-ci resteront à l’avenir les seules gravées dans ma mémoire.

Je tiens à en remercier leurs auteurs !

Citant les philosophes grecs j’ajouterai, après tout :  » Tant que l’on dit ton nom c’est que tu n’es pas mort ! »

Mais revenons à notre propos : j’utiliserai bien souvent les mots « Opéra » bien sûr, mais aussi « Tradition« , « méthode italienne traditionnelle« , « technique vocale physiologique italienne à l’époque, » « soutien de la voix et ligne de chant, » « posizione alta » difficile à présenter par écrit mais qui donne brillant et relief à la voix etc.

Tout cela décrit dans les pages de ce site et dans celles de mon livre présenté ci-dessous.

Je vous engage également à regarder la section éditorial quand il y a matière à écrire un article. Ce n’est pas tous les jours bien sûr.

J’ai aussi voulu rendre hommage à ce merveilleux pays, l’Italie, et le remercier de nous avoir apporté un patrimoine artistique d’une richesse incroyable.

Remercions la France de l’époque (bientôt 5 siècles) qui a su accueillir et protéger, dans le domaine lyrique, les artistes d’outre-monts.

Le grand ténor MARIO LANZA étant celui qui, dans les années 1950 a su, par sa magnifique voix et la méthode qui a mis son talent en valeur, me confirmer dans mon ardent désir d’apprendre à chanter, je suis heureux de vous le présenter dans cet aria fort connu, le « lamento » extrait de l’Arlesiana de Ciléa :

Lanza Cilea_ L’Arlesiana – Lamento Di Federico

Je reviendrai vers lui un peu plus loin, mais il s’agit ici d’un morceau d’anthologie dans la mesure où toute la technique qu’il applique se retrouve dans les pages de ce site, dans mon livre, et bien entendu dans mon enseignement, ce que mes élèves constatent au fur et à mesure de leur avancée !

J’engage donc tous les lecteurs à ne pas hésiter à prendre contact avec moi pour tous renseignements qu’ils jugeraient utiles d’obtenir, pour toutes suggestions constructives à me proposer en la matière.

La salle de La SCALA de Milan en 1830 reproduite par un excellent artiste.

Piazza della Scala a Milano :

XIX_century_print,_Piazza_della_Scala,_Milano

Le Professeur

A l’origine de tout savoir, de toute formation, se trouve un professeur.

Celui à qui je dois l’ensemble de mes connaissances était un grand Maestro : Clemente GUEARTI (1892-1959) auprès de qui j’ai passé entre 1950 et fin 1959 dix années, quotidiennement, à apprendre le chant d’opéra et son enseignement.

J’insiste sur ce second point car ces deux activités ne vont pas obligatoirement de pair.

Il a formé en Italie, en Espagne et en France de prestigieux artistes qui ont tous fait une carrière internationale. 

Ses titres sont élogieux comme décrits en bas de la photo

Je vous engage à regarder la page suivante consacrée à mon Maestro, toutes les photos mises en ligne des élèves qu’il a formés, à commencer par Luis Mariano.
Autre point : le père de Serge LAMA, Georges CHAUVIER, ténor, a aussi été l’élève du Maestro GUEARTI.

J’ai écrit à Serge Lama qui apparemment n’en a cure de son père !

J’enseigne donc la technique apprise de mon Professeur, qui fut celle des plus grands artistes. Car il m’a formé à l’enseignement du chant.

Une bonne question qui m’est encore parfois posée : avec une bonne méthode, avec un tel amour de l’Art Lyrique, pourquoi n’êtes-vous pas devenu un professionnel du chant ?

Je leur réponds : demandez donc au successeur du Pr Pouyanne, neurochirurgien qui était alors chef de service au CHU de Bordeaux, il vous le dira en reprenant mon dossier médical !

Un échange a lieu au cours des concerts et des Master-Class, j’apporte aussi mes connaissances de spécialiste de la technique. Qu’on se le dise, en fonction de tout ce qui précède !

Qui suis-je ?

Ce n’est pas pour parler de moi que j’ai créé ce site.
Cependant, à la demande de plusieurs personnes passionnées de chant, j’accepte de me décrire très rapidement, expliquant ainsi pourquoi je suis autorisé et à même de transmettre l’enseignement que j’ai reçu :

-Diplôme de l’ESC de Bordeaux avec certificats de spécialiste du commerce à l’exportation.

– Dix années passées quotidiennement de 1950 à fin 1959, date de sa mort, avec mon Maestro ( ténor « lirico spinto » ), afin d’apprendre à chanter puis à transmettre ce véritable trésor qu’il m’a légué ! Ce que je n’ai jamais cessé de faire depuis et tout au long de ma vie.

– Diplôme de médecin de la faculté de Rouen. Diplômé de gérontologie, diplômé de « l’enseignement supérieur de médecine générale », études libres d’ostéopathie et de chiropractie.  

– Enseignement de la technique traditionnelle italienne de chant depuis fin 2002 sur Mont-St-Aignan (banlieue de Rouen) après avoir en l’an 2000 refait chaque soir tous les exercices vocaux afin de retrouver toutes les sensations qui étaient les miennes à l’époque et pouvoir écrire mon livre !

Car cette méthode est basée sur les sensations ressenties en chantant, qui deviendront réflexes, et non sur l’écoute de sa propre voix, ce qui ne rime à rien. Ceci est très important et d’une grande logique ! 

Je suis devenu le fils spirituel de mon Maestro car, gravement malade et après qu’on ait du l’amputer d’une jambe, c’est grâce à ma présence quotidienne qu’il a pu remarcher, sur une jambe d’abord, puis avec une prothèse ensuite.

Il a donc décidé de m’apprendre à enseigner le chant d’opéra (pas à ses autres élèves), ce qui a créé des jalousies, déjà à l’époque !

Je tiens aujourd’hui et depuis 2002 la promesse faite avant sa disparition et, croyez moi, cela me rend heureux !

La technique traditionnelle italienne de chant étant totalement physiologique,  le fait d’être également médecin rassure mes élèves, me permettant de mieux expliquer et faire comprendre les mécanismes vocaux.

Car des connaissances médicales sont tout à fait nécessaires et même obligatoires à toutes personnes désirant enseigner la technique (l’interprétation c’est différent) d’une manière logique, personnalisée, et non pas par l’exemple en disant aux élèves :  » Faites comme moi…… » !

Pire encore s’ils chantent mal !

Le Livre :

Edité et mis en vente en 2001 pour le centenaire de la mort du grand VERDI, en prévision  des cours de chant à venir, afin d’aider les élèves qui me font confiance.

Afin qu’après moi cette technique ne disparaisse pas j’ai décidé d’écrire des cahiers de formation à la disposition de toutes les personnes désirant également transmettre cette incomparable technique.

Voici la photo d’un des sujets traités dans ces cahiers, ici comment déterminer et classer la voix d’un élève, 1ère étape obligatoire de sa formation :

Un autre cahier traite de la véritable respiration abdominale, la seule compatible avec le chant.

Ces 2 cahiers sont terminés et disponibles dès maintenant. Il suffit de m’écrire pour tous détails.

Le 3ème et dernier cahier concerne le placement de la voix qui bien entendu est essentiel à connaître. Il est maintenant terminé et aussi à votre disposition.

En suivant pas à pas les explications fournies, vous serez capables de former à l’italienne vos futurs chanteurs ; et je serai toujours à votre disposition pour vous aider !

Le livre est dédicacé par la fille de mon professeur, Paule GUEARTI, retrouvée après 40 années sans aucune nouvelle, et par une grande pianiste, Madame Claudia LARMANDE qui fut mon accompagnatrice, il l’est aussi par Monsieur Jacques POTTIER qui enseigne depuis quelques années et malgré son âge avancé la technique italienne à l’Ecole de Musique de l’Université de Melbourne, Australie.

Anciennement premier prix de chant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, sa formation s’est poursuivie à l’italienne auprès de Madame Gina CIGNA.

Il fut premier ténor de l’Opéra de notre capitale pendant 10 ans et vit de nos jours en Australie, à Melbourne.

Par ailleurs Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres et membre de l’Union Professionnelle des Maîtres du chant français.

Livre que je tiens à votre disposition pour un envoi postal (voir mes coordonnées dans la page « contact »).

Ci-dessous :

Le grand ténor français Jacques POTTIER, qui a dédicacé mon livre, dont j’ai l’honneur d’être l’ami. Ici dans son habit de Mario Cavaradossi de l’opéra La Tosca de Puccini (acte 1).

Il figure en bonne place au sein de l’excellent ouvrage écrit par Jean-Paul BONAMI, intitulé « Talents Normands à l’Opéra de Paris, paru à l’été 2019. Je ne saurai que trop vous le recommander !

Par l’intermédiaire de l’Association Culturelle Italopera, je reçois celles et ceux qui désirent que leur voix soit posée, en place, dans le respect absolu de la technique italienne traditionnelle de chant, telle qu’elle m’a été enseignée, dans le but de former au plus haut niveau les personnes motivées, et seulement elles maintenant ! J

Je travaille à l’aide de SKYPE, tout à fait adapté à la pose de la voix, vu ma grande expérience de l’enseignement en question ! Cela permet de travailler avec le monde entier, sans frais de déplacement et de logement !

J’accorde une audition à toutes celles et ceux qui veulent en savoir plus sur leur voix et leurs possibilités vocales. M’écrire pour un rendez-vous.

La radio et la télévision régionale, ainsi que la chaine nationale Mezzo, m’ont fait l’honneur de la diffusion d’un reportage sur ma classe de chant.

Je les en remercie ici vivement.

Des exposés ont été régulièrement enregistrés sur une chaine de radio locale à Rouen dans le cadre d’un partenariat d’une année que je n’ai pas renouvelé. Excellente initiative, toutefois,  de la part des dirigeants de cette radio locale.

Mario del MONACO

Dans son « habit de lumière », dans le rôle d’OTELLO de l’opéra patronyme de VERDI.

 Dans chaque page je présenterai un ou deux artistes célèbres.

Je commence ici par un des plus grands, à la voix de ténor chaude et « cuivrée » : Mario del Monaco au regard vif et intelligent, non ?

Cet exceptionnel ténor a bercé toute ma jeunesse. Mais il n’était pas le seul ! 

Cet immense artiste au talent extraordinaire, non seulement sur le plan vocal (à ne pas copier) mais aussi sur le plan scénique, mérite que nous le regardions et l’écoutions ensemble.

Je vous invite à vous rendre sur YouTube et regarder ma playlist intitulée :

BEST TENORS ITALOPERA.

Dans cette Playlist toutes les voix sont représentées et à votre disposition.

Merci;

Ci-dessous, photo de la pochette du disque 33 tours de « Il Trovatore« , avec le nom de ses 3 habituels partenaires. Notez la noblesse du visage, du regard, l’intelligence qui en ressort, tout cela ne peut que se transmettre au niveau du coeur pour une interprétation exemplaire !

Ah ! Quelle heureuse époque !

Mario del Monaco

Avec la grande soprano Renata Tebaldi, les barytons Aldo Protti et Ugo Savarese, ils formaient un ensemble mythique. Nous n’oublierons pas, tout naturellement, la grande mezzo-soprano  Giulietta Simionato ! Nous avons là un plateau que plus jamais nous ne retrouverons !

Renata TEBALDI

Il est superflu de dire que cette grande Dame de l’Opéra était soi-disant  la rivale d’une autre très grande Diva, Maria Callas, que je présente un peu plus loin. Ce sont les médias qui le disent mais c’est totalement faux !

Retrouvons La Tebaldi dans le duo final de l’opéra André Chénier du compositeur Umberto Giordano, intitulé « Vicino a te ». Avec Franco CORELLI comme partenaire.

Née le 1er février 1922 à Pesaro, décédée le 19 décembre 2004 à Saint-Marin. Renata Tebaldi est la fille d’un père violoncelliste et d’une mère infirmière. À l’âge de trois ans, elle commence à étudier le piano à l’École de musique Arrigo Boito de Parme avec Giuseppina Passani, puis travaille le chant à partir de 1937 avec Ettore Campogalliani au Conservatoire de Mantoue. Elle se perfectionne ensuite à celui de Milan auprès de la soprano Carmen Melis de 1940 à 1943.
En 1944, elle fait sa première apparition sur scène au Théâtre municipal de Rovigo dans le rôle d’Elena du Mefistofele d’Arrigo Boito. Ensuite, elle se produit à Parme puis à Trieste dans Otello de Giuseppe Verdi. En 1946, alors qu’elle incarne Elsa dans Lohengrin de Richard Wagner, à l’Opéra de Bologne, elle est remarquée par le grand chef d’orchestre Arturo Toscanini et est engagée pour chanter lors de la réouverture de la Scala de Milan, le 11 mai 1946, Mosè in Egitto de Gioachino Rossini et le Te Deum de Verdi. Elle se produit dans ce théâtre de 1949 à 1954 puis de 1958 à 1960 et devient rapidement l’une des premières sopranos mondialement connues. En avril 1950, elle tombe malade lors des représentations de Aida et est remplacée au pied levé par Maria Callas. C’est le début d’une polémique, attisée par la presse, comme d’habitude, entre les amateurs du timbre pur et classique de « la Tebaldi » et ceux de la voix particulière et expressive de « la Callas ».
Tebaldi fait ses débuts en 1949 à Lisbonne (Don Giovanni de Mozart), en 1950 au Covent Garden de Londres (Otello) et à l’Opéra de San Francisco (Aida de Verdi). En 1951, elle se produit à l’Opéra de Paris et à l’église de la Madeleine (Giovanna d’Arco de Verdi) puis fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York le 31 janvier 1955 (Otello), où elle se produira régulièrement jusqu’en 1973. À partir de 1956, elle chante également à l’Opéra de Chicago. Elle est de retour à Paris en 1959 (Aïda) puis en 1960 (Tosca de Puccini).

_right_20041018111057_tebal12t Renata Tebaldi, à droite dans Tosca  Renata Tebaldi dans Tosca

Maria CALLAS

Madame Maria CALLAS a consacré toute sa vie à son Art et à son public, au détriment de sa vie privée si on fait abstraction du seul homme qui ait compté dans son existence dont tout le monde connait le nom.

Maria Callas Photo dans laquelle ressortent : grâce, féminité, et intelligence !

Elle est décédée en son appartement de Paris, abandonnée de tous, d’une crise cardiaque soudaine autant que brutale, due à cette solitude, ce qui prouve bien l’ingratitude des gens !

Lisez le livre écrit par Claude DUFRESNE sur la vie de La CALLAS !

Je voudrais maintenant vous laisser apprécier une page de pur Belcanto, s’il en est, interprétée par Maria Callas.

C’est le final de l’acte 2 de La Norma de Bellini. Elle a pour partenaires Mario Filipeschi et Nicolai Rossi-Lemeni, sous la direction de Tulio Serafin. A La Scala de Milan en 1954.

 

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